Tassili N'Ajjer
Le massif du Hoggar est entouré par un ensemble de plateaux de grès: les tassilis. Ce sont l'Immidir et l'Ahnet au nord ouest, Tin Missao et tassili du Hoggar au sud et enfin le plus connu et le plus grand le Tassili N'Ajjer à l' est.
Situé au coeur du Sahara, il fait partie du territoire parcouru par les Touareg Kel Ajjer dans leur nomadisation, d' où son nom. En Tamahaq, la langue des Touareg, "tassili" est un terme féminin qui signifie "plateau". Le terme Ajjer pourrait provenir de ajar, petite vallée creusée par la pluie ou peut être d' un mot berbère très ancien dont on a perdu la signification.
Ce plateau se développe sur 750 Km de long et sur une largeur qui varie de 60 à 100 Km. Sa superficie couvre 350 000 Km2.
Situé au coeur du Sahara, il fait partie du territoire parcouru par les Touareg Kel Ajjer dans leur nomadisation, d' où son nom. En Tamahaq, la langue des Touareg, "tassili" est un terme féminin qui signifie "plateau". Le terme Ajjer pourrait provenir de ajar, petite vallée creusée par la pluie ou peut être d' un mot berbère très ancien dont on a perdu la signification.
Ce plateau se développe sur 750 Km de long et sur une largeur qui varie de 60 à 100 Km. Sa superficie couvre 350 000 Km2.
Le Tassili plonge le visiteur dans un monde fascinant: falaises abruptes qui se perdent dans les sables, forêts de pierres sculptées par l' érosion, gueltas creusées dans le grès, canyons profonds et étroits.
L' aspect le plus surprenant du plateau est l' érosion qui atteint son paroxysme dans les "forêts de pierre", les irrekanes des Touaregs.
A l' intérieur de ces forêts règne un étrange spectacle de cité ruiniforme, ruelles, impasses, places et carrefours bordés d' éboulements chaotiques où différentes silhouettes prennent formes.
"Ici, c' est le domaine du fantastique ... on croirait pénétrer dans les ruines gigantesques d' une cité capitale des siècles disparus." (lieutenant Gardel).
C' est dans ce décor que se trouvent les plus belles peintures du Tassili.
L' aspect le plus surprenant du plateau est l' érosion qui atteint son paroxysme dans les "forêts de pierre", les irrekanes des Touaregs.
A l' intérieur de ces forêts règne un étrange spectacle de cité ruiniforme, ruelles, impasses, places et carrefours bordés d' éboulements chaotiques où différentes silhouettes prennent formes.
"Ici, c' est le domaine du fantastique ... on croirait pénétrer dans les ruines gigantesques d' une cité capitale des siècles disparus." (lieutenant Gardel).
C' est dans ce décor que se trouvent les plus belles peintures du Tassili.
Le Sahara n'a pas toujours été un désert. Il a connu une successions de climats, tantôt aride, tantôt humide, tantôt chaud, tantôt froid. Il y a 450 Millions d' années il a même été recouvert par les glaces. En effet à cause de la dérive des continents, cette partie de l' Afrique se trouvait à proximité du pôle Sud de l' époque. Le plateau a été ainsi raboté et des vallées paléo-glaciaires se sont formées.
Recouvertes ensuite par des sédiments puis exhumées fidèlement par le ruissellement et le vent, elles apparaissent aujourd'hui comme de véritables "reliefs fossiles".
Elles sont encore parfois empruntées par des oueds comme c' est le cas à Ihérir.
La région de Dider abrite encore quelques campements de familles nomades. Mais plus que la volonté des gouvernements, la sécheresse, la disparition des pâturages et la perte des troupeaux ont contraint les Touaregs à se sédentariser et à abandonner leur mode de vie ancestral.
e Sahara est par tradition associé aux nomades, cependant depuis toujours des sédentaires y vivent.
Les nomades n' auraient jamais pu subsister sans ces sédentaires établis dans des villages et des centres de culture où ils s' occupaient des jardins et leur fournissaient les denrées dont ils avaient besoin.
Inversement les sédentaires ne pouvaient se passer de l' approvisionnement assuré par les caravaniers. Ces transactions ont fait des oasis les mieux situées des marchés renommés.
Le centre de culture d'Eherir en fait partie. L' oued qui parcourt cette vallée, avec ses Agelmam (guelta en arabe) permanents alimentés par les eaux de résurgence infiltrées dans le massif volcanique de l'Adrar, permet l' existence d' une zone humide privilégiée où la vie végétale et animale peut se développer. C' est dans cet oued que le dernier crocodile des Ajjer fut tué en 1924.
Situé au bout de la vallée, le village de d'Edarene n' est plus occupé aujourd'hui que pendant le période de récolte des dattes, une variété de petite taille mais particulièrement sucrée.
Recouvertes ensuite par des sédiments puis exhumées fidèlement par le ruissellement et le vent, elles apparaissent aujourd'hui comme de véritables "reliefs fossiles".
Elles sont encore parfois empruntées par des oueds comme c' est le cas à Ihérir.
La région de Dider abrite encore quelques campements de familles nomades. Mais plus que la volonté des gouvernements, la sécheresse, la disparition des pâturages et la perte des troupeaux ont contraint les Touaregs à se sédentariser et à abandonner leur mode de vie ancestral.
e Sahara est par tradition associé aux nomades, cependant depuis toujours des sédentaires y vivent.
Les nomades n' auraient jamais pu subsister sans ces sédentaires établis dans des villages et des centres de culture où ils s' occupaient des jardins et leur fournissaient les denrées dont ils avaient besoin.
Inversement les sédentaires ne pouvaient se passer de l' approvisionnement assuré par les caravaniers. Ces transactions ont fait des oasis les mieux situées des marchés renommés.
Le centre de culture d'Eherir en fait partie. L' oued qui parcourt cette vallée, avec ses Agelmam (guelta en arabe) permanents alimentés par les eaux de résurgence infiltrées dans le massif volcanique de l'Adrar, permet l' existence d' une zone humide privilégiée où la vie végétale et animale peut se développer. C' est dans cet oued que le dernier crocodile des Ajjer fut tué en 1924.
Situé au bout de la vallée, le village de d'Edarene n' est plus occupé aujourd'hui que pendant le période de récolte des dattes, une variété de petite taille mais particulièrement sucrée.
Même si le nomadisme tend à disparaître et si les caravanes de font de plus en plus rares, remplacées par les camions, le tassili est encore le lieu d' un intense trafic. Il se trouve en effet sur la route qui mène du Niger et l' Afrique noire vers la Libye et ses richesses pétrolières. De longues caravanes de chameaux le traversent, loin des frontières officielles.
Parfois le Tassili sert de passage pour les clandestins du Sahel et de l' Afrique noire qui traversent le Désert dans des conditions dantesques et dont le seul espoir est la Libye et peut être l' Europe.
Parfois le Tassili sert de passage pour les clandestins du Sahel et de l' Afrique noire qui traversent le Désert dans des conditions dantesques et dont le seul espoir est la Libye et peut être l' Europe.